Sexe : quand les papes contredisent The Young Pope !

Dans The Young Pope, la très *trop* fervente catholique Esther (Ludivine Sagnier, photo ci-dessus) estime que le sexe est uniquement fait “pour la procréation” (sic)…

« Le sexe est fait pour la procréation ». C’est qu’Esther (Ludivine Sagnier) affirme sérieusement à son mari garde-suisse qui lui reproche à demi-mots de ne pas éprouver de plaisir. Comme si c’était ce qu’enseigne l’Eglise ! En attendant une explication plus longue, voici un florilège de citations, envoyé par un de nos lecteurs, qui contredisent totalement que l’Eglise réduit la fonction de la sexualité à la procréation. En effet, la sexualité est sainte et bonne en tant que telle, et un de ses fruits est la fécondité, mais il n’est ni le seul, ni le premier !

Pape François

« L’érotisme le plus sain, même s’il est lié à une recherche du plaisir, suppose l’émerveillement, et pour cette raison il peut humaniser les pulsions. Par conséquent, nous ne pouvons considérer en aucune façon la dimension érotique de l’amour comme un mal permis ou comme un poids à tolérer pour le bien de la famille, mais comme un don de Dieu qui embellit la rencontre des époux. Étant une passion sublimée par un amour qui admire la dignité de l’autre, elle conduit à être une pleine et authentique affirmation de l’amour qui nous montre de quelle merveille est capable le coeur humain, et ainsi pour un moment, on sent que l’existence humaine a été un succès ».

Benoît XVI

« C’est seulement lorsque les deux se fondent en une unité que homme ou femme devient vraiment lui-même : c’est dans la communion avec l’autre sexe qu’il peut devenir complet »
« L’Eros ivre et indiscipliné n’est pas montée ni extase vers le divin, mais chute et dégradation », mais si les époux avancent sur un « chemin de montée, de renoncement, de purification et de guérison » il peut alors « goûter non le plaisir d’un instant mais comme l’avant-goût du sommet de l’existence, de la béatitude vers laquelle tend tout notre être. Oui, l’Eros peut élever en extase vers le Divin ».

 

Jean-Paul II

« L’éternelle, la constante, la puissance attirance sexuelle de l’homme et de la femme est à trouver dans le Mystère même de Dieu-Communion, dans ce « Une seule chair » originel, dans la joie immense de la rencontre et de la communion d’Adam et Eve qui forment en cela « le modèle pour tous les hommes et pour toutes les femmes qui, à n’importe quelle époque, s’uniront l’un à l’autre »
« A travers l’un et l’autre, mari et femme, le langage du corps devient la langue de la liturgie (qui) élève le pacte conjugal aux dimensions du mystère »
« A la mesure de leur écoute et attention à l’autre, dans le soucis de ne pas d’abord prendre mais de donner cela« conduit homme et femme à participer à cet étonnement originel qui pousse Adam à crier ‘C’est l’os de mes os, la chair de ma chair’, étonnement dont on perçoit l’écho dans le Cantiques des Cantiques : ‘tu me fais perdre les sens, ma sœur, ô fiancée’ ‘. Ainsi, « loin d’appauvrir les manifestations affectives des époux, (cela) les rend spirituellement plus intenses et par conséquent les enrichit ».
«  Le Cantique des Cantique développe en un livre l’exultation d’Adam d’Adam lors du ‘une seule chair’ de la Genèse : « en un ample dialogue mutuel où s’expriment et se répètent continuellement stupeur, allégresse, fascination, séduction, dialogue, affection, admiration, ravissement, attachement, découverte, émerveillement dans l’expérience directe de leur visibilité et de leur expression de tendresse. »
« Formés à l’image de Dieu comme communion de personnes, l’homme et la femme sont appelés à manifester l’Esprit quand ils s’unissent, de manière à former “une seule chair” ». Ainsi ils peuvent “Glorifier Dieu dans leur corps !” (1 Co 6, 20). »

Et si on en parlait ensemble ? (Chat' anonyme et gratuit)

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